Il a plu toute la nuit et encore ce matin.  On passe donc toute l’avant-midi dans le village qui se prépare pour une célébration qui sera présenté à un groupe de touriste.  On se fait dire que nous sommes les seuls touristes qui habite le village, car habituellement, les touristes ne reste qu’une heure, le temps de prendre des photos, regarder un spectacle et ensuite, ils repartent.  Est-ce que c’est nous qui est fou de rester ici ??  Qui sait, on a bien du plaisir a parler (ou plus a essayer de se faire comprendre!!) avec les locaux.


Maintenant qu’on est a l’aise avec les hommes et les femmes nus, aujourd’hui, on les voit revêtir leur costume de fête avec de la boue, des plumes, des coquillages, des os de cochons, ...  C’est vraiment spécial de les voir insérer et enlever les os de cochons dans leur nez, ça semble tellement facile.  On se fait expliquer que ce sont seulement les hommes braves qui se font percer le nez avec un bout de bois. Un coup le nez percé, il mette une feuille médicinale pour geler et empêcher l’infection. J’ai eu beau dire à Fred qu’il est dont beau et brave et de l’essayer, mais ça n’a pas fonctionné (lol) !!!



 

Soudain, on entend des cris stridents et tous les gens du village se rassemblent.  On se serait cru dans une scène de film préhistorique !!!  


C’est le chef du village qui fait les cris pour avertir tout le monde que les touristes arrive ...


Après le spectacle, on parle beaucoup avec le chef du village.  On apprend qu’il a 5 femmes et 13 enfants.  Le fait qu’on vit avec le village fait en sorte qu’on est maintenant considérer comme de la famille.  Il n’arrête pas de dire à Fred qu’il est maintenant, Fred Mabel.  Mabel étant son nom de famille et moi, Jenny Dabi, qui est le nom de famille de ces 5 femmes ...  On rit beaucoup avec lui !



 

Sharles et Anna Lee se sont intégré très vite aux autres enfants.  Ils jouent à la «tag» et même à la marelle qui est, par contre, un peu différente de ce qu’on connaît.  Au lieu de ramasser la roche avec nos mains, ici, on doit la faire avancer avec nos pieds.


L’avant-midi passe très vite et après le diner, on tente notre chance pour marcher jusqu’à une grotte qui est à 2hres de marche du village.

 

Pour se rendre, on doit traverser un champ de boue qui est encore plus boueux à cause de la pluie ... Toute une aventure !  Ça glisse, on a de la boue jusqu’aux chevilles et les chemins (si on peut appeler ça des chemins!) sont miniatures !



 

Fred me propose de m’aider en me tenant la main pour ne pas que je tombe en pleine face, mais je refuse gentiment, car je m’en sort assez bien.  MAIS, dès qu’il se met derrière moi pour continuer à avancer, un homme nu court à mes côtés pour me prendre la main ... Ça y est, j’ai la chance de courir dans un champ de boue main dans la main avec un homme nu qui m’indique le chemin à prendre !!!



 

Après le champs de boue, on doit encore marcher un long bout avant d’arriver à la grotte qui a servi de refuge durant la guerre.  


Le guide nous fait découvrir une feuille qu’on met sur notre peau et qui reste froide très longtemps.  C’est très rafraîchissant et ça fait du bien.  On nous cueille aussi les fleurs géantes qui sentent super bons !



 

On s’attendait à quelque chose de spécial, mais on est très déçu ...  C’est un gros trou dans la montagne avec rien de phénoménal.



 

Pour les gens de la place, c’est un endroit très important où ils viennent souvent.  Peut-être qu’ils nous en faut un peu plus pour s’émerveiller maintenant qu’on en a vue quelques-unes depuis le début de notre voyage ...


Pour le retour au village, on opte pour le taxi public.  Et on a bien fait, car la pluie revient quelques minutes plus tard.


Le reste de l’après-midi, Sharles et Anna Lee s’amusent avec les enfants et nous, on relaxe et on parle avec les gens de la place.


Sharles fait la découverte d’une larve géante ...



 

Une petite fille vient nous offrir d’acheter ses colliers, mais ... Elles se les mets constamment dans la bouche et sous le nez ... Pas besoin de vous dire qu’on a éviter de juste leurs toucher !


Notre guide nous fait bouillir de l’eau de la rivière pour boire, mais elle goûte la fumée et il y a énormément de boue et de roche dedans ... On évite de boire le plus possible, ça nous donne mal au coeur !


On est très impressionné par tous ce que les femmes transportent dans leur sac tissé.  Pour elles, c’est comme une grosse sacoche, un sac d’épicerie, un porte-bébé ou tout simplement un accessoire mode.  Elles font elle-même leurs sacs, certains sont de couleurs et d’autres non.  Les cordes utilisées sont imprégné de gras de cochon pour les renforcer.


Le soir venu, on est très content d’aller se coucher, car notre journée à été bien remplie !