Vers 4h du matin, la musique traditionnelle à tue-tête remplace l’appel à la prière des mosquées ... Ça dure environ 30 minutes et puis, tout redevient silencieux et on peut se rendormir.  Je ne sais pas si c’est comme ça à chaque matin, mais si oui, j’espère qu’ils vont apprendre à mettre des chansons différentes au lieu de toujours faire jouer la même !  Sharles nous demande même pourquoi on entends plus les prières le matin.  Faut croire que lui aussi trouve les prières plus calme comme réveil !


Aujourd’hui, on va faire quelques heures de marche pour monter plus haut dans la montagne et observer la vallée sous un autre angle.  



 

On est chanceux, car il ne pleut pas.  Sharles et Anna Lee cueillent des fleurs tout au long de l’ascension.



 

On s’arrête dans le village d’Ibiroma pour le diner et Fred se paye du bon temps en jouant au Volleyball avec les jeunes du village.  C’est impressionnant de voir à quel point les jeunes sont bons.



 

On a la chance de goûter à un fruit qui pousse seulement dans la vallée de Baliem, le markisa.  L’extérieur est vert-orange et la peau est dure.  On doit fendre la peau pour briser le fruit en deux et manger l’intérieur.  L’intérieur est blanc gluant avec de petits noyaux noirs.  Le blanc est super sucré et les noyaux sont croustillants et surette.  On doit aspirer le tout et surprise, tout mélangé ensemble c’est vraiment très bon.



 

Après le diner, la pluie vient nous rendre visite et la température chute drastiquement.  C’est fou comment il peut faire froid en Papouasie !  On comprends alors pourquoi tous les enfants ont la grippe et que leur nez coule toujours.


Quand la pluie se calme, on prends le chemin du retour.  On commence à être habitué à marcher dans la bouette, mais Sharles nous fait clairement savoir qu’il n’aime pas du tout la bouette !


Un homme vient nous offrir d’acheter des gourdes cache-sexe qu’ils appellent «koteka».  Il y en a tout plein d’étendu par terre avec des formes ou des décorations différentes.  Anna Lee croit que c’est comme une flûte et essai de souffler dans l’un d’eux !!!  On ne réussit à l’empêcher à temps et tout ce qu’on peut faire c’est espérer qu’elle n'attrape pas rien parce qu’évidemment, ce sont des kotekas usagés !!!

Notre guide nous explique que tout dépendant des tribus, le koteka ne s’appelle pas de la même façon.  Pour les tribus Dani et Yali, ça s’appelle un holim et pour la tribu Lani, ça s’appelle un Kébéwa (ça ressemble drôlement à québécois !).


Le restant de la journée, les enfants jouent avec les enfants du village et on se promène dans les environs.


Durant la nuit, on aura la visite d’un rat dans notre hutte ...